Mise en place du culte

Saez était arrivé, exténuée, dans sa magnifique tenue quoi que peut recouvrante. Le temple était imposant et magnifique, constellé de pierre précieuse et de parabole, d'image sublime.
Toute cette beauté émut la Gouvernementaliste. SOn sourire habituel s'effaça quand elle se rendit compte ddupoids de sa mission.
VOilà des années que les noms des Dieux étaient oublié et ils fallaient de nouveau le glorifier. Aucun prêtre n'avait l'air de vouloir pointer le bout de son nez et elle qui pensait que la religion était l'opium de peuple, elle retrouvait obligé, pour la continuité des traditions, de trouver comment faire croire aux autres à cette trinité.
Elle observa une dernière fois dans le temple et rentra à l'intérieur.
LEs trois portraits des divinités étaient là, imposantes...
Oriu était présente, peu sure d'elle, malfaisante, maléfique mais tellement passionante. La représentation de l'ange noire reposait là, imposante et attendrissante...



Son visage de bambin épleuré serrait le coeur de Saez, comme il était tradition elle s'agenouilla devant la peinture puis jeta un regard sur l'autre immense tableau, celui de Lyhun :



Cette représentation était au contraire bienveillante et amical, comme une invitation à la vie, elle s'agenouilla une fois de plus et tourna encore une fois la tête vers le dernier tableau et non le moindre, il était comme placé en retrait, comme un oubli...



La représentation de Tarena était criante de vérité, on l'avait représenté en visage innocent parmis les flammes de l'enfer. Ses yeux...
Saez les fixaient, silencieusement...
Tout ceci était si abstrait, si ordinaire dans ce monde de fous...
Elle ne parlait plus, les souvenirs défilaient dans sa tête.
La Gouvernementaliste n'avait qu'une seule envie, partir.

[HRP]j'ai pas terminé :p plus taard :p[/HRP]

La Guerrière retourna son regard vers la déesse maudite et caressa son bras emplâtré dans sa carcasse de feraille bleuté. Saez voulut s'asseoir, pouvoir se tenir à quelque chose pour s'empêcher de s'évanouir, cet oppressement que ce temple lui offrait la tuait. Elle fouilla sa mémoire tristement et retrouva enfin la prière d'Oriu la maléfique :

Je vais vous raconter l’histoire,
D’une déesse qui vivait dans le noir,
Par sa maladresse et son espoir,
Elle a brisé toutes les mémoires

Déesse de lumière,
La guerre est proche,
Tu n’es pas une meurtrière,
Il faut que tu t’accroches,

Elle ne vivait plus que d’une chose,
L’amour d’un être dont elle s’était éprise,
Mais seule elle n’ose,
Dire quel mal d’aimer sera le pire,

Déesse de la haine,
Tes chaînes te retiennent,
Tu n’es qu’une criminel,
Tu vas rejoindre le ciel,

Je n’oublierais jamais cette histoire,
elle étais seule dans le noir,
Et devant moi elle as levé son épée,
Et s'en ai lacéré de tout côtés,

Pourquoi tant de violence déesse ?
Tes meurtres ne servent a rien,
Ton monde s'affaisse déesse,
Et tu meurs par ton chagrin.

La prière était vieille, pourtant les mots étaient toujours aussi douloureuse pour la Gouvernementaliste. Elle ne devait plus être seule à connaître la douleur de l'ange noire.
Elle appela une douce brise, qui vint.
Le vent arriva à disposition et Saez par un langage que seule les enfants du Vent connaissaient, lui demanda très sérieusement, qu'à chaque fois qu'une personne voit le tableau, le vent vienne leur souffler la douce et douloureuse prière. Saez poussa un soupir, les prêtres avaient été les premiers tués lors de l'épidémie qui avait ravagé Lumys, malgrès les essayages de raisonnement des familles, les clercs étaient toujours près des malades et étaient donc suseptible d'attraper la peste si virulante. Ils en étaient tous décidés et seuls quelques uns respectaient encore les traditions si primordiales avant...

La Gouvernementaliste se retourna vers la représnetation de la déesse Lyhun, visage tendre et amicale, souriant et mélancolique, réconfortant...
Le visage de la déesse à la chevelure bleuté rappelait à Saez une mère qui observa sereinement son enfant, une autre prière revint à son esprit, douce mais si triste...

Ceci est une histoire,
Qui ce reflète a travers les mémoires,
Qui ce perd dans le reflet du miroir,
Mais qui n'a jamais su combler son espoir,

C'était un ange blanc,
Au grand coeur énivrant,
Au larmes de sang,
Mais qui pleurait tout le temps,

Il avait perdu son amour,
Un soir jusqu'au jour,
Un Rêve encore lourd,
Mais il n'avait jamais été pour,

C'était la lutte du mal et du bien,
Un combat sans fin,
Un désir a porté de mains,
Mais pourtant si ihumain,

Alors l'ange a voulu tout changer,
Alors il a pleuré
Ses larmes se sont déversés
Et un enfant est passé

L'ange a retrouvé son sourire
Sa pauvre étincelle
Elle regardait au loin le pire
Ses yeux, sont des pierres si belles...

Elle recommença l'opération de la prière et soupira... Il n'en restait plus qu'une, Tarena...

Elle jeta son dévolu sur la déesse oublié, si criante de vérité aux yeux de la jeune femme. Elle caressa nerveusement son bras nu et murmura la prière, cette prière qui l'avait accompagné tout au long de sa triste et mouvementé vie...


Elle est méfiante...
Elle peut être tres méchante,
Vous tuez d'un coup de sabre,
Tout en restant de marbre,

Son regard est glacial,
Emprunt d'un peu de peur,
Elle n'est pas amicale,
Elle est obsédée par la mort,

Elle est morte à l'extérieur,
Enfermée dans sa solitude,
Pleine de lassitude,
Mais si vivante à l'intérieurr,

Elle veut continuer a vivre,
Elle attends qu'on la délivre,
De cette tour ou elle va mourir,
Elle voudrait encore savoir rire...

La Gouvernementaliste répéta l'opération et ne put détacher ses yeux de la femme aux cheveux flamboyants. Ce visage... Il lui était si particulier, si magnifique...
Mais une brise vint l'arracher de sa rêverie. Saez poussa un soupir et se remit à marcher d'un pas décidé vers son bureau, gardant sa tenue pour le moins indescente mais pas moins religieuse. Elle arriva finalement à son bureau et vit Soliluna qui l'y attendait.

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