Chez Fortas le travailleur.

Fortas marchait dans sa boutique, un soupir passant de temps en temps au dela de ses lèvres. L'échoppe était littéralement fichu. Depuis le temps qu'il n'était pas venu...
La moisissure était là depuis quelques temps déjà et une odeur abominables lui soulevait le coeur. Plus aucune arme n'était là, son moyen de revenu avait été maint et maint fois pillé de tel sorte qu'il ne reste plus rien. Le laissant au désespoir le plus complet.
Il tapa du poings sur l'enclume laissé intact. Ses mains rugueuses et robustes tremblaient, l'oeuvre d'une vie avait été gaché. Il repensait à sa fille, une Guérisseuse, morte elle aussi de la Peste qui avait tué toute cette population. Il allait reprendre le travail, il fallait, en son honneur.
Alors la première chose qu'il fit, il peignit une affiche et l'afficha sur la vitrine :

Grand mènage chez Fortas le travailleur, travail rémunéré à 22 pèces de bronze de l'heure, besoin urgent de bras !

L'humain sourit l'appat du gain ne ferait pas tarder à faire arriver par centaines des jeunes Lumières avides d'argent.

Fortas était encore dans ses pensées quand une jeune femme d'une beauté sans égal arriva. Il la dévisagea bizzarement, sa fille lui ressemblait tellement...
Ses yeux rougirent quand il repensa à sa chère Luna; mais son sérieux professionel l'empêcha de pleurer et de montrer ses sentiments.
Il s'approcha de la jeune femme d'apparence frêle et lui serra vigoureusement la main.

-Je vais vous prévenir tout de suite, si je ne suis pas satisfait de vos services, il se peut que je baisse singulièrement votre paie. Néanmoins vous m'avez l'air robuste et je pense que je n'aurais pas de souci à me faire.

Il entra dans l'arrière boutique, on entendit un fracas sans nom et un chiffre hautement élevé de juron quand le forgeron revint, un balai, une râcle et une serpillère à la main.

-Encore une chose, on utilise pas la magie chez moi, sinon je vous mets dehors sans ménagement. Je travaille dans l'arrière-boutique, si jamais vous avez besoin d'aide n'hésitez pas. JE reviens dans une heure voir l'étendu des dégâts.

Et sur ses mots, il partit et on entendit plus que des coups de marteau répétés...

L'heure de travail était fini et le forgeron était fier de lui. En une seule heure, il avait forgé un magnifique sabre digne des plus hauts dignitaires. Il n'avait pas vu le temps passer et sa jeune apprentie s'était très bien comporté. Il était revenu et avait vu le merveilleux résultat, 1 heure n'était pas passé mais bien 2.
Le magasin en était d'autant plus propre, bien entendu il restait quelques petites imperfections mais tout était impeccables. Fortas s'approcha de la jeune Soliluna avec deux gros sacs de pièces de bronze. Il s'approcha et les lui tendit.

-Quand vous aurez assez d'argent et que la boutique sera remise en route n'hésitez pas à venir acheter une arme. Elle vous sera bien utile, en attendant voici vos 44 pièces et je vous offre en plus un sort de guérison. Il est très limité mais ne vous inquiétez pas il marche tout de même. Je ne sais pas si vous savez mais pour apprendre le sort, il faudra aller voir le vendeur de sorts à quelques échoppes d'ici. Allez et surtout n'hésitez pas à revenir travailler pour moi.

Il lui serra la main chaleureusement, la gratifia d'un sourire ravi et repartit travailler dans l'arrière boutique, un poignard que Saez la gouvernementaliste lui avait commandé devait à tout pris être fini pour ce soir.

-Quelle drole d'affiche

-t'es intéréssé petit gars?
-mouais..
-eh ben viens,c'ets moi Fortas
-euh..

pas le temps de dire ouf,jetais pris par le bras,et emmené dans la boutisque.

-tu vas nettoyer tout ça!!
-okééééééé...

je commencais;je ne m'en rendais pas compte mais ce balai m'amusait.
Ce fût quand on ne voyait pas les ùmeubles tellement sils brillaient que je m'accordat une pause.j'enlevai mon ruban,et le refesait.Une fille arrivait alors que mon ruban etait en train de retomber sur mes épaules.

Saez marchait d'un pas rigoureux dans la galerie marchande, vide. Elle avait seulement croisé une jeune fille qui revenait de chez Fortas. Elle cacha un sourire amusé et continua sa marcha pour finalement arriver devant la forge.
Elle vit l'affiche et sourit, elle en aurait surement besoin bientôt...
Mais sa bourse n'était pas sa plus grande préoccupation, un jeune garçon, un turban sur les épaules étaient lui aussi dans la boutique et tenait un balai.
Ses mains étaient constellées d'ampoules et il avait l'air fatigué.
Elle inclina très légèrement la tête comme il était coutume de le faire et changea de suite le sujet de ses pensées.
Fortas étaient là, rayonnant et chaleureux comme toujours mais avec toujours cette étincelle en moin dans son regard depuis la mort de sa fille.
L'imposante fille du Vent posa sur l'épaule du forgeron une main amicale...

-Alors, ce poignard ,
-Il est finit Saez...
-Alors montrez le moi, qu'attendez-vous ?

Il alla chercher d'un pas tranquille le magnifique couteau et lui amena. Elle s'en saisit d'un geste vif et le contempla sur tous les aspects. La lame était argenté et était inscrit dessus :

La sang est ma seule arme

La Gouvernementaliste murmura :

-Magnifique...

Elle tendit ses 100 pièces de bronze.

-Notre marché est toujours entendu ?
-Bien entendu. J'attendrai le temps qu'il faudra pour que vous me rembourisez les 150 stells manquantes.
-Et bien, justement, je vois vous avez besoin d'aide. Alors permettez que je vienne vous prêter main-forte, vous mettrez mon salaire sur le compte du remboursement.

Elle sourit et alla chercher une serpillère. Elle revint, son armure avait disparut et elle était maintenant en guenille, Saez avait l'ait beaucoup moi impressionnantes et alla dans la direction du jeune apprentie. Elle lui fit un léger clin d'oeil et la GOuvernementalise si haut placé se mit à genou et se mit à frotter rageusement, un sourire de détermination sur les lèvres.

[j'aimerai convenir:ce n'est pas un TURban que je porte mais un RUban que j'utilise pour attacher mes cheveux. ]




J'aurait juré que cette fille m'avait fait un clin d'oeil.Mes apuvres mains étaient couvertes de rougeurs,et il fallut la sonnerie dingle-donguante(mot inventé par môa )
de la porte, pour me réveiller de ma torpeur.La fille etait grande,presque hautaine,mais il y avait cette etincelle dans les eyux qui disait "je ne suis pas aussi méchante que j'en ai l'air "

Elles se mit a frotter les traces de boues qu'elle avaient faites en entrant.
Je prenait quelques instants de repos.Elle me lança un chiffon.
-frotte au lieu de bailer aux corneilles.
-Je crois que j'ai bien assez frotté pendant deux heure spour aller me reposer ,non?
-sit u veux te reposer,va dans la'rriere boutique,je crois que fortas veux te parler...

J'entrais dans l'encadrure de la petite porte.
La premiere chose que je vit fus fut une multitude de petits objets de toutes les formes et de toutes les couleurs disposés sur une sorte d'étagere a outils,et sur un bureau plus bas,un énorme livre poussiéreux.

-tu veux me voir,fortas...
-...


[a suivre]

Le musclé forgeron ( ) fit signe à Mathéo de baisser de le ton et s'approcha doucement de son oreille et sa voix douce rauque s'éleva :

-Petit, tu m'as l'air innocent et je n'ai pas envie qu'il t'arrive des broutilles alors voilà quelques conseils. D'abord vouvoie tous les gens de carrure un peu plus impressionnante que toi, tu verras ça te sauvera de pas mal de mauvais coup. Ensuite tu vois cette femme là ?

Le jeune garçon acquieça.

-Tu vois, cette gamine à 16 ans elle a fait un coup d'Etat et elle a prit la direction de ce pays. Cette gamine c'est la Cheftaine du Gouvernement et la première Guerrière de Lumys alors, petit conseil respecte là...

Il lui donna un claque amicale dans le dos et fit un léger sourire. Ils avaient tous l'age de sa fille...
Ses yeux s'humidifièrent mais il n'en laissa rien paraître.

-Allez petit, voilà ta paye.

Il lui tendit 44 pièces et lui fit signe de s'en aller.

Il était tard et Aredhel se baladait,se laissant guider, arpentant les ruelles délaissées en cette fraîche nuit d'Octobre quand soudain elle vit devant elle une boutique animée d'où sortait un jeune garçon, la mine boudeuse. Elle le salua et...

J'ai édité =)

Merci t'es sympa.et puis comme ça jai 1000 autres raisons de bouder!!!!

-Bj'our....
-....

La fille regardait Mathéo d'un air étonné.Quand soudain le jeune garçon(tout fait d'énormes muscles et d'une cervelle d'acier ,non je lol)Eut dans son(magnifique)regard(bleu argenté mélancolique )un éclair de joie.

Il rentra dans l'arriere-boutique.Fortas,en se retournant,eu un petit air étonné(lui aussi )

-Fortas?
-...

Il acquiesca(j'adore ce mot)

-Ce livre,là.je peux le prendre?Dites oui s'il vous plaît.

On aurait dis que sa vie en dépendant...

-Il ya quelque chose a l'intérieur de très important.

Voilà ce qu'il avait cherché depuis 7 ans et demi....

[enfin un peud 'action....]

Quand le regard d'Aredhel et celui du jeune homme se croisèrent après un bref slaut de la part de celui-ci ( ) elle entraperçut dans les yeux bleus du beau garçon un éclair de joie l'illuminer...Il s'élança vers la boutique qui portait l'enseigne "chez Fortas" et elle le suivit,le vit prendre un vieux grimoir et sortir en courrant de la boutique.Intriguée elle s'approcha du présentoir et observa les objets posés tout en se demandant pourquoi ce bouquin importait tant au jeune homme...

Le forgeron regardait d'un air amusé les enfants jouer ainsi. Il appréciait voir la joie de vivre qu'incarnait la jeunesse Lumysienne.
Sa chère fille...
Encore une fois sa poitrine se souleva, il retenut à sanglot.
Quand une magnifique perdrix vint se poser sur son épaule robuste. Il libéra l'oiseau et prit le message que contenait ses serres.

"Fortas, Fortas mon aimé une terrible tragédie touche une fois de plus notre famille, un être saugrenue est venue me rendre visite peu après votre départ. Cet homme n'était autre qu'un prêtre du Dieu maléfique Oriu. Ses habits satanistes n'ont pas laissé de doute dans mon coeur. J'ai essayé de l'empêcher d'entrer mais rien ne put y faire. Il vint alors profaner notre lieu de vie. Il se mit à alors à parler durement de notre fille. Il s'est mit à injurier notre défunte Luna. Il disait que son métier de Guérisseuse était ma mort, il disait que c'était sa faute si Lumys est morte.
Je n'ai pas put le supporter j'ai... Je l'ai tué. Par malheur, un de tes marteau de travail était là; je l'ai pris et j'ai frappé. Il est mort sur le coup.
Reviens-moi vite...
Ta femme Doba"

Le sang du forgeron ne fit qu'un tour. Il se saisit de ses outils, enfoura tout dans un sac et partit en trombe en direction du port.
Une navette devrait l'emmener chez lui.
Il ne prit le temps d'écrire une lettre à Saez que lorsque qu'il monta à bord. Vers de nouveaux horizons...

Aredhel fouillait de fond en comble les magasins à la recherche d'une lame pour couteaux appropriée à s'entraîner sans se blesser quand elle vit Fortas sortir en hâte de la vieille boutique...Intriguée elle reparit en direction de l'edadc (ecole d'arts du combat ) pensant simplement qu'il avait omis de fermer la boutique et qu'il l'avait oubliée...

Jonas était habillé assez sobrement, chemise de coton assez usé, de même que le pantalon. Il décida en premier de visiter la forge pour pouvoir s'équiper. En entrant mille merveille l'attendait. Des armes, des casques, des armures et tout autres équipements de guerre étaient étalés. Tous ceci brillait de mille feux.

"Bonjour, Messieurs, Dames, Jonas le futur chevalier vous salue bien."

Jonas tata une épée, tomba amoureux d'une armure, essaya un casque et regarda un bouclier. Malheureusement, il n'avait que 100 pièces de bronze dans sa bourse. C'était ses économies d'une année entière pour ce jeune garçon.

"Bonjour, noble artisan, pouvez vous me donnez la meilleure épée que vous possédez pour 100 pièces de bronze. Et si vous pouviez m'indiquer un endroit ou je pourrai gagner un peu d'argent honnêtement."

Jonas écouta le forgeron sans broncher, et explosa de joie quand celui-ci annonça qu'il y avait du travail pour lui.

"Euh l'affiche. Ha oui je n'ai pas pris le temps de la lire."

Jonas avait bien vu l'affiche, s'y était arrêté, mais ne comprenait pas un seul mot. De plus aucun dessin n'était inscrit pour essayer de déchiffrer ce langage.
Il ne voulait pas que cela se sache, il avait honte de ne pas savoir lire et encore moins écrire. Il aurait été mal à l'aise si ce secret était découvert.

"D'accord, je me met au travail tout de suite, À vos ordre monsieur, je vais faire briller ces carreaux. Au final on pensera que ce sont des miroirs."

Jonas prit le chiffon et commença à nettoyer les carreaux. Il mouillait d'abord les vitres avec de l'eau, puis frottait énergiquement les vitres avec un chiffon. Il recommença l'opération trois fois de suite. Il sortit ensuite dehors pour faire l'autre cote des vitres. Apres deux heures de travail, il alla voir le forgeron.

"Monsieur j'ai terminer mon travail. J'espère que cela vous convient."

Jonas attendait impatiemment la réponse du chef. Il voulait vraiment impressionner le forgeron et acheter son épée, tout en perdant le moins d'argent possible.

Mais pourquoi Jonas avait t'il dit Monsieur et non Mademoiselle, la seule réponse qu'il pouvait trouver c'était qu'il était trop absorbé par son travail et qu'il avait oublié la personne qu'il lui avait donné le travail

"Mademoiselle, veuillez m'excuser pour cette terrible et affreuse confusion. Je vous promet de ne point recommencer ce lapsus."

Jonas ne savait peut être ni lire, ni écrire, mais il écoutait beaucoup les gens discuté et parler. C'est comme cela qu'il avait acquis un vocabulaire assez riche en expression et en mot peu usité.

Jonas devint blême devant la réponse de la forgeronne. Il ne pouvait toujours pas s'acheter cette épée magnifique et splendide. Il était désespéré, jamais il ne serait fait chevalier, jamais il ne pourrait défendre sa terre, défendre sa famille devant l'ennemie.
De petites larmes commencèrent à couler le long de ses joues.

"Je serais toute ma vie un petit paysan, je n'aurais jamais la chance de devenir quelqu'un. Merci de m'avoir donner ma chance, au revoir belle demoiselle."